jeudi 28 mai 2015

Blair : which project?


Tony Blair, le sauveur de toutes les nations, ce brillant socio-démocrate qui eût fait pâlir l’étoile néo-libérale de Margaret Thatcher, avait été nommé, après qu’il eut fini de saboter l’indépendance économique du Royaume-Uni, «émissaire du Quartette [Stazunis, Russie, Union européenne et ONU] pour le Proche-Orient». En quoi consistaient ses attributions? La réponse était toujours restée floue jusqu’à aujourd’hui.
Pourquoi maintenant? Parce que M. Blair a remis sa lettre de démission en tant qu’émissaire «quartettien» affirmant qu’il «renoncerait à son rôle une fois accomplis ses engagements prioritaires». Or qu’aura-t-il accompli alors?
Rien.
Mais, pour ma part, je ne nourris aucune inquiétude quant à son avenir. Ayant ainsi prouvé sa totale innocuité en matière de crises internationales, il ne manquera sans doute pas d’occasions afin de faire valoir cette absence de talent tout à fait particulière.
Je l’imagine très bien, en ce moment même, assis à côté du téléphone, attendant sagement l’occasion de laisser pourrir un autre conflit.


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