On le sait peu, mais le président Barack Obama a le pouvoir de faire tuer n’importe quel citoyen yankee – ou autre –, du moment qu’il y ait l’ombre d’une présomption de soupçon que cette personne pût avoir des liens, si ténus fussent-ils, avec une organisation terroriste ou qu’il soit sur le point d’avoir le germe d’une idée de plan afin de songer à un moyen de frapper directement ou indirectement les intérêts US où que ce soit dans le monde.
Parlant de monde, ça en fait beaucoup.
Cette latitude a été officialisée, il y a un peu plus d’une semaine, par le procureur général des Stazunis. Ce dernier a déclaré que de telles mesures tombaient sous le coup des pouvoirs exceptionnels conférés au président en temps de guerre et échappaient de facto à toute jurisprudence. C’est un autre pouvoir qui s’ajoute, de manière tout à fait démocratique, à ceux permettant au président de kidnapper, enfermer et torturer n’importe qui.
Comme l’a si bien écrit le New York Times, il s’agit en fait d’une extension de la notion voulant qu’un président ait le droit d’employer la force extrême contre un ennemi conventionnel lors d’une guerre conventionnelle. En effet, il n’y avait qu’un pas à franchir pour que ce droit s’applique également contre un ennemi non conventionnel, lors d’une guerre qui ne l’est pas davantage.
Richard Nixon a été contraint de démissionner pour beaucoup moins que ça…
Pour ceux que ça intéresse, il y a un article fort intéressant sur le site de GlobalResearch.com à ce sujet. En anglais seulement; mais qu’importe, puisque nous sommes cAnadiens!
Dans la photo ci-contre, on voit M. Obama en train de travailler sur l’acte constitutionnel des Stazunis, lequel garantit les droits du citoyen. Le document en question semble masquer provisoirement la médaille de son prix Nobel.
1 commentaire:
Vive nous, les Canadiens!
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