La question de l’abattage halal est le nouveau champ de mines tombant sous la coupe – sans mauvais jeu de mots – des accommodements raisonnables.
Est halal – ou casher, puisque c’est le même principe sauf que l’abattage est fait sous la supervision d’un rabbin – toute viande provenant d’un animal qui est égorgé sans préparation aucune. En d’autres termes, l’animal est pleinement conscient tandis qu’on le fait mourir. C’est-à-dire qu’il souffre, qu’il suffoque et qu’il panique tandis qu’il se vide de son sang. Éventuellement, il finit par perdre conscience et mourir, non sans avoir trépassé d’une manière particulièrement pénible; pour ne pas dire cruelle; pour ne pas dire sadique.
Au-delà des questions de sacro-sainte – sans mauvais jeu de mots – liberté religieuse, laquelle signifie généralement que cette liberté est refusée à d’autres, ce sont des considérations humanitaires qui devraient primer dans ce débat.
Certes, si j’aimais les animaux à ce point, je serais végétarien. Encore plus que je le suis présentement. Mais ceux qui, comme moi, mangent de la viande devraient au moins avoir la reconnaissance du ventre – sans mauvais jeu de mots – et désirer abréger le plus possible le martyr des pauvres bêtes.
Et je ne parle pas des pauvres bêtes que nous sommes, encore et toujours prises en otages par les diktats surréalistes de la religion.
1 commentaire:
Tout à fait d'accord avec toi, Lou.
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