Ce n’est pas davantage vrai que la date est consacrée à appuyer des guerres qui se déroulent un peu partout dans le monde et que nous ambitionnons de remporter un jour.
Il n’est pas plus exact de prétendre que ce jour sert à donner un sens symbolique au bellicisme ou à défendre auprès de la population l’idée qu’il nous faut une armée plus forte et mieux financée.
Tout aussi faux de penser que cela signifie qu’il nous faut bomber la poitrine de fierté devant l’orgueil national censé nous pénétrer au récit les hauts faits d’armes de ces héros qui combattent dans les rangs de leur armée nationale, ou des nôtres qui font office de mercenaires à rabais.
Non.
Le 11 novembre doit rappeler la fin de la pire calamité que l’humanité avait connue alors, la Grande Guerre, qui avait entrainé, pour la première fois, la totalité du monde dit civilisé dans un conflit d’une ampleur démesuré. Une guerre qui avait ébranlé six empires et toute une génération.
Le 11 novembre devrait nous rappeler que la paix est précieuse; et aussi que ceux qui déposent des couronnes au pied des monuments aux héros n’en font jamais partie.
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