Photo: Lienhard Schulz, via Wikimédia
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L’évaluation environnementale stratégique (EES) que Québec a enclenchée pour déterminer s’il faut aller de l’avant avec la filière des gaz de schiste est en réalité moins un exercice scientifique qu’un «exercice politique et éducatif» [...].
C’est ce qu’affirmait aux actionnaires de Questerre, réunis à Olso en Norvège le 19 mai dernier, le président-directeur général de Questerre, Michael Binnion. [...]
Michael Binnion estime que l’industrie «ne s’attend pas à grand-chose en étudiant six puits au Québec dans les deux prochaines années. On n’en apprendra pas plus que ce qu’on a appris en forant 40 000 puits ailleurs en Amérique. C’est un exercice pour les gens du Québec qui pourront s’éduquer sur cette question. Mais c’est plus important comme exercice politique pour convaincre les Québécois qu’on peut exploiter [cette ressource] sécuritairement».
Michael Binnion est d’avis «qu’il y a un grand manque d’expérience dans la fonction publique au Québec» en matière de gaz de schiste. Et «beaucoup d’unilingues [francophones] dans la bureaucratie»!
Étude sur les gaz de schiste -
Un exercice moins scientifique que «politique»
Louis-Gilles Francoeur, Alexandre Shields, Le Devoir, 27 mai 2011
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