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La peur tue l’espoir et alimenterait même le conservatisme. C’est en tout cas ce qu’écrit le publicitaire français Christophe Lambert — aucun lien de parenté avec l’acteur — dans La Société de la peur (Plon), un essai publié au milieu de la dernière décennie d’angoisse et qui pourfend de manière convaincante la culture de la peur et ses effets délétères sur l’avancement d’une société qui peine alors à rêver son avenir. Avec, en toile de fond, un constat: inhibés par leurs peurs multiples, les citoyens refusent finalement de prendre le risque de changer les choses. La peur déprime, bloque et rend les environnements sociaux irréformables, ajoute-t-il.
La culture de la peur
Fabien Deglise, Le Devoir, 19 mars 2011
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