Albert Camus. Photo: Robert Edwards, via Wikimédia
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Plus de cinquante ans après sa mort, Albert Camus (1913-1960) continue de susciter des remous. [...] Signe d’une postérité intacte, c’est désormais outre-Atlantique que les choses se passent. Rattachée à l’université du Québec à Chicoutimi, la bibliothèque numérique des Classiques des sciences sociales, créée en 2000, a pour objectif de mettre en ligne gratuitement, à destination des chercheurs québécois, des textes fondamentaux dans l’histoire de la pensée.
Profitant de la législation canadienne, qui stipule qu’un écrivain tombe dans le domaine public cinquante ans après sa mort, les Classiques des sciences sociales ont mis en ligne, en 2010, vingt-quatre ouvrages de l’œuvre de Camus – parmi lesquels l’Etranger, l’Homme révolté, le Mythe de Sisyphe, etc.
Or cette bibliothèque numérique commence à faire grincer des dents. En effet la législation française diffère, l’accession au domaine public n’intervenant que soixante-dix ans après la mort de l’auteur. En France, l’œuvre de Camus appartient donc toujours à Gallimard. [...]
Camus en ligne de mire
Félix Gatier, Ecrans.fr, 3 février 2011
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