La croissance infinie des activités d’exploitation des ressources naturelles est soutenue, dit-on, par le caractère exponentiel de la demande mondiale, alors qu’émergent à la modernité les pays les plus populeux du monde. C’est la nature des besoins humains d’être infinis, et cela se traduit, pour les industriels, par l’impératif de produire aussi infiniment que le marché pourra l’absorber, et que l’homme pourra se goinfrer.
Au demeurant, persiste toujours cette croyance fondamentale voulant que la Terre soit essentiellement un stock de ressources inépuisables. Oh! Toutes nos actions sont guidées par la rareté, dit-on, et l’on sait bien que viendra un jour où certaines choses manqueront, mais qu’importe, hic et nunc, c’est l’abondance et la planète entière est conviée au buffet.
Ceci n’est pas un buffet
Jean François Bissonnette, Le Devoir, 16 septembre 2010
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