Jean Lavalasse, photographe et documentariste haïtien, m'en a appris une bien bonne lors de l'entrevue qu'il a accordée à la journaliste Maude Bellon.
En effet, peu de gens savent que Marchand-Dessalines était, jusqu'aux années 1950, la capitale d'Haïti. Jean Dumarsais Estimé, président de l'époque, déménagea le siège du gouvernement à Port-au-Prince, laquelle devint la grande ville que l'on sait.
Ce qu'ignorait bien entendu M. Dumarsais Estimé, c'est que Port-au-Prince se situe au-dessus d'un vaste gisement pétrolier, probablement la pointe septentrionale de celui qui a fait la renommée du Venezuela.
Évidemment, l'étalement urbain rendit l'exploitation de l'or noir impossible. Mais, maintenant, pour le lobby pétrolier stazunien, cet effroyable tremblement de terre – et la destruction de Port-au-Prince – représente une occasion "inespérée".
Entre-temps, des méchantes langues généralement bien informées affirment que les effectifs militaires yankees atteignent aujourd'hui le nombre de 20 000 soldats et que les ONG ont entrepris de déplacer la population hors de Port-au-Prince.
Lisez l'entrevue donnée par M. Lavalasse ici.
lundi 1 février 2010
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1 commentaire:
Bonjour, merci pour l'article! et juste une remarque Maud ne prend pas de "e". Merci
Cordialement,
Maud Bellon
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