Ce qu’on sait peu, c’est que l’armée hondurienne fait partie du commandement sud de l’armée yankee. Autrement dit, le général en chef du Honduras ne retrousse pas sa moustache avant d’en demander la permission à Washington.
Le coup d’État auquel nous avons assisté cette fin de semaine a donc été à tout le moins «couvert», sinon commandé par la Maison-Blanche. Après la fameuse mouche, c’est le second geste posé par le président Barack Obama depuis le début de son mandat.
Il faut comprendre que le président Manuel Zelaya avait d’abord été de droite avant de passer à gauche. Or il voulait requérir un second mandat afin de poursuivre ses réformes. Pour ce faire, il avait décidé d’organiser un référendum afin d’obtenir la permission du peuple de modifier la constitution à cet effet.
L’armée, jugeant la chose antidémocratique (faut le faire quand même!) a pris le pouvoir par la force et a chassé le président élu.
Bref, le score est maintenant Obama: 1, démocratie: 0.
Certains observateurs en coulisse affirment que le plan de match du gouvernement yankee est rien de moins qu’un blanchissage.
lundi 29 juin 2009
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