Hope is fading fast, de Freshjive via La Presse (en reprise)
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Maintenant que Barack Obama s’est décidé à intensifier sa folie en Afghanistan, ce serait peut-être le bon moment de réfléchir aux origines d’une stratégie à première vue carrément débile. Je ne parle pas là des objectifs tactiques à court terme poursuivis par les conseillers politiques du président. Pour eux, les archiréalistes, il est évident qu’une augmentation des troupes dans le pays des Pachtounes n’a rien à voir avec la possibilité de gagner quoi que ce soit d’un point de vue antiterroriste ou militaire. [...]
Non, la voie guerrière choisie par Rahm Emanuel et les autres proches d’Obama est une quête pour la victoire électorale, et non pas militaire. Comme l’a récemment expliqué le grand politologue américain Gary Wills dans le New York Review of Books, la pensée orthodoxe chez les politiques (une pensée que Wills partage) est qu’une retraite de l’Irak et de l’Afghanistan rendrait presque certaine la défaite d’Obama en 2012: «Les accusations seraient mortelles, soit qu’il s’est montré faible, antipatriotique, niant les sacrifices déjà faits, trahissant nos morts, abandonnant tous les investissements précédents en vies et en argent.»
Obama, comme ses prédécesseurs
John R. MacArthur, Le Devoir, 7 décembre 2009
1 commentaire:
Si je comprends bien, c'est la main de fer dans le gant de velours... noir.
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