Le Burj, à Dubaï. Photo: Joi Ito, Wikipédia
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La construction de gratte-ciels vertigineux est un signe avant-coureur des crises économiques. Cette thèse, développée par un analyste de la banque d’investissement Dresdner Kleinwort Wasserstein, Andrew Lawrence, semble se confirmer depuis quelques années, selon le Guardian.
Dernier exemple en date: le Burj, à Dubaï. Quand sa construction sera terminée, en décembre prochain, il écrasera le record du gratte-ciel le plus haut du monde, actuellement détenu par le Taipei 101 de Taiwan, de plus de 290 mètres, s’élevant à plus de 800 mètres de haut. Mais le monde dans lequel il voit le jour est bien différent de celui dans lequel il avait été pensé: le marché immobilier de Dubaï s’est effondré et la crise économique n’a peut être pas encore dit son dernier mot.
Les gratte-ciels annoncent les crises
Slate.fr, 13 octobre 2009
2 commentaires:
si Dubai est incontestablement la ville du nouveau millenaire, il est clair que la crise a mis un coup d'arret aux constructions extravagantes. L'immobilier a fortement ralenti.
Malgré ses difficultés incontestables, les investisseurs affluent. Cette ville impressionne toujours un peu plus par ses projets pharaoniques.
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