mercredi 13 mai 2009

Affront commun

Un nouveau front commun intersyndical vient d’être formé par les principales centrales québécoises. On se rappellera que, au cours des années 1970, un autre front commun, rassemblant beaucoup moins de syndiqués, avait obligé le gouvernement de l’époque, dirigé par Bob «100 000 jobs» Bourassa, à céder aux exigences syndicales.

Le principe est le même, cette fois. Les hauts fonctionnaires, qui s’octroient de juteuses augmentations, déchirent leur chemise sur la place publique en répétant que l’État n’a pas d’argent et que, quoique les syndiqués fassent, la situation ne changera en rien.

Bref, pas une cenne de plus n’ira aux employés du secteur public, s’il faut en croire le gouvernement de John James «Jay-Jay» Charest, son clan s’étant déjà amplement servi dans le tiroir-caisse.

En plus, sa ministre responsable de l’Administration publique, la présidente du Conseil du trésor Monique Gagnon-Tremblay, a déjà ajouté l’insulte à l’injure en prévenant le nouveau front commun que le gouvernement ne négocierait pas sur la place publique. Le problème, c’est qu’il faut s’attendre à ce qu’il ne négocie pas ailleurs non plus…

Bob-la-job et Jay-Jay Charest, même combat?


Aucun commentaire: