C'est la méthode CAnada, surtout libérale: le fédéral met sur pied des programmes qui ne correspondent pas aux attentes des provinces dans le champ de compétences de ces dernières.
La manœuvre permet au parti au pouvoir de consolider les intentions de vote en sa faveur. Ce n'est pas pour rien que les annonces arrivent assez tôt avant les élections afin d'avoir le temps de mettre sur pied le cadre d'application. Ensuite, il est trop tard pour faire marche arrière et le programme, quel qu'il soit, est lancé en fanfare.
Puis, après un certain temps, et non un temps certain, Ottawa retire son financement et les gouvernements provinciaux – surtout au Québec – se retrouvent à financer en bonne part un programme qu'ils n'ont pas voulu.
Enfin, les provinces doivent aller quémander le manque à gagner à Ottawa qui, pingre juste ce qu'il faut, négocie son appui de manière à prendre le contrôle des champs de compétence qu'il désire.
C'est peut-être ça, être «postnational»: ne pas respecter les bases de la nation cAnadienne.
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