Piaule à Pyongyang
Une autre aventure de Pat Britt (no 190)
Attaché à l’ambassade de Pyongyang pour quelques semaines, Pat Britt doit se trouver un pied-à-terre en ville. Malgré tous ses efforts, et ceux d’une décoratrice de l’ambassade, il ne parvient pas à se sentir confortable dans cette nouvelle maison. Cet inconfort n’est pas atténué par la présence envahissante de ses voisins qui, à toute heure du jour ou de la nuit, peuvent s’avérer exceptionnellement bruyants. En outre, ces bacchanales nocturnes semblent leur servir de prétexte afin de rendre visite à leurs voisins, de leur présenter des excuses et de tenter de s’incruster chez eux pendant des heures. Intrigué par ce comportement, Pat Britt n’a d’autre choix, comme il est de mise en pareil cas, que de rapporter ces faits troublants aux responsables de la sécurité de l’ambassade. Devant l’indifférence de ces derniers, qui n’hésitent pas à laisser sous-entendre que Pat Britt s’inquiète probablement à tort, celui-ci décide de prendre les choses en main. Il organise, en achetant de manière clandestine l’équipement nécessaire, la surveillance de ses voisins. Subrepticement, il réussit à installer des micros chez eux. Enfin, il mène une filature discrète à leurs dépens. C’est alors qu’il remarque qu’il est suivi à son tour. Son expérience lui permet de déjouer son poursuivant, qui n’est autre que la redoutable Natacha Bolshoï. Celle-ci a beau nier que les inquiétants voisins travaillent pour son compte, elle ne parvient pas à convaincre Pat Britt qui la ramène chez lui afin de les confronter. Mais, en franchissant le seuil de la porte d’entrée, il n’a que le temps d’apercevoir la silhouette du mystérieux Monsieur Li qui, profitant de l’effet de surprise, l’assomme. À son réveil, Pat Britt court alerter ses supérieurs où il tombe nez à nez avec ses fameux voisins qui travaillent pour le service de sécurité de l’ambassade. Ayant sa cote de sécurité confirmée, Pat Britt reçoit une nouvelle affectation et, dans l’avion qui le mène au Népal, il relit pour une énième fois le billet que lui avait laissé la redoutable Natacha Bolshoï lors de son aventure au Canada*.
– Edwin Sayles – Traduit de l’anglais par Neddie Dedke – 320 p. – 1998 – De moins en moins sympathique, le mystérieux Monsieur Li. Qui sait, d’ailleurs, s’il n’agit pas désormais exclusivement sur les ordres de Bolshoï. Décidément, coeur de femme est comme feuille au vent...
– Les aventures de Pat Britt est une marque déposée de Pat Britt Productions Incorporated, droits de traduction et de production réservés pour tous les pays sauf la Chine et la Communauté Économique Européenne.
* Voir, dans la série Les aventures de Pat Britt, le roman Banff ? Bof !
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