Il y a près de deux ans, au début de l’épidémie de Covid, le discours était universellement le même: «Ah! si seulement on avait un vaccin!» Ce remède permettrait, disait-on encore, une fois que 66% de la population serait vaccinée, d’enrayer la contagion.
Puis, il y a environ un an, quand une pléthore de vaccins sont arrivés sur le marché, les décideurs ont poussé un soupir de soulagement en insistant sur le fait qu’il fallait maintenant que 75% de la population soit traitée pour enrayer l’épidémie.
Six mois après, on nous a appris qu’une deuxième dose était absolument nécessaire afin de déjouer les variants, alors que le vaccin n’avait pas été conçu pour contrer autre chose que la souche originelle. Par contre, il était impératif qu’une plus large proportion de la population soit vaccinée si on voulait combattre efficacement la maladie.
De nos jours, il est question d’une troisième dose laquelle devrait être administrée à encore plus de gens. Notons au passage que 80% de la population, selon certaines statistiques, a déjà été inoculée au moins une fois.
On oublie du fait même l'exemple d'Israël, un pays attaché à de profondes valeurs humanistes et respectueux du bien-être général de tout un chacun, qui a entamé l’administration d’une quatrième dose, car la troisième n’a finalement eu que peu d’effet sur le fameux variant Omicron.
Bref, avons-nous un métro de retard ou est-ce Israël qui s’enfonce encore plus dans un cul-de-sac sanitaire?
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