mardi 11 janvier 2022

Il était temps qu’il la rudât*.

 



Ce cher bon, gros, vieux Directeur de la santé publique du Québec, le docteur Horacio Arruda, a remis sa démission au gouvernement. Le terme «démission» demeure incertain dans les circonstances au vu de la lettre qu’il a remise, hier. En effet, il y mentionne qu’il est prêt à continuer «à servir les concitoyens comme acteur de santé publique». Qu’est-ce que ça veut dire, exactement? On ne sait trop; mais, avec lui, on a l’habitude depuis qu’il a commencé à sévir en conférences de presse.


Qu’on se rassure tout de même, son départ n’est pas du tout dû à la grogne manifeste montant au sein de la population. En effet, ni lui ni le gouvernement n’ont cure de ce que nous pensons. Mais le ministre de la Santé, lui, en avait un peu ras le bol de ses constantes contradictions, lesquelles rendaient son travail d’enfumage encore plus difficile.


Par ailleurs, l’histoire ne dit pas s’il va continuer à être grassement payé par le gouvernement. Il est vrai qu’il ne manque pas d’aires d’incompétence où il peut exceller.


Qui va le remplacer? Que la population se rassure, ce ne sont pas les individus aux capacités douteuses qui manquent.





* Du verbe transitif «ruder», aujourd’hui tombé en désuétude, utilisé pour souligner le départ d’une personne ridicule**.




** C’est des blagues. Ce verbe n’a jamais existé, pas plus que le docteur Arruda en tant que directeur efficace en quoi que ce soit.



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