Le fils de Pierre Elliott Trudeau se débat dans une tempête à la fois politique et médiatique, présentement. En effet, son pays, qui d’ordinaire est si prompt à reprocher aux autres leur manque d’inclusivité, doit faire face à un scandale alors que les restes de plus de 200 enfants ont été trouvés quelque part en Colombie-Britannique, sur un terrain autrefois occupé par un pensionnat pour jeunes Autochtones.
Il va sans dire que, pour le «plusse meilleur pays du monde», l’embarras est majeur et son premier ministre est à bout de ressources afin de faire face à la tourmente. Le seul atout dans son jeu, c’est que son expérience professionnelle, autrefois, avait été d’être professeur de théâtre au secondaire. Aussi est-il versé dans la mise en scène, comme hier, lorsqu’il a déposé une gerbe de fleurs à un mémorial improvisé à Ottawa et qu’il a effectué tous les gestes convenus de la contrition.
Il ne lui reste qu’à serrer la vis en blâmant le premier ministre cAnadien qui a été au pouvoir au cours des années 1970.
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