Le nom de Raman Protassevitch vous dit-il quelque chose? Ça devrait, puisqu’il s’agit de ce pauvre journaliste démocrate opposé au vilain président bélarus Alexandre Lukashenko, qui s’est fait arrêter dernièrement alors que son avion avait été contraint d’atterrir à Minsk à la suite d’une alerte à la bombe.
Or, il n’est pas si démocrate qu’on nous l’a dit. Une Organisation non gouvernementale (ONG) yankee – FOIA Research – a fait une enquête sur lui, en 2020, paraît-il. Cela a révélé que Raman est membre de plusieurs groupes d’extrême droite, dont le détachement PAGONIA qui a combattu au sein du régiment AZOV, lequel regroupe des néonazis ukrainiens.
Blessé au cours des combats, en mars 2015, Raman, en juillet de la même année, a fait la couverture du magazine ultranationaliste Soleil noir.
Bref, si le gouvernement bélarus le garde en taule, c’est probablement pas pour rien.
Bizarre, tout de même. Chaque fois que les médias occidentaux nous présentent un «martyr de la démocratie», genre Alexeï Navalny, il s’avère être un nazi. Ça ne vous donne pas l’impression que les méchants n’étaient pas du côté du rideau de fer que l’on imaginait?
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