Voilà quelques années déjà que, épisodiquement, arrive sur le tapis la question du retour d’une équipe de baseball professionnelle à Montréal. Le refrain avait commencé sous le règne du maire Denis Coderre et il s’est poursuivi jusqu’à maintenant.
Mais une chose était demeurée invariable, ne serait-ce que pour rassurer la galerie. On avait dit et répété que les fonds publics n’auraient pas à être engagés dans cette lubie. Or, on vient d’apprendre que les commanditaires du projet ont, pour la première fois, officiellement évoqué l’implication du gouvernement; en tant que partenaire silencieux, bien entendu.
Remarquez que, en l’état, le projet ne concerne qu’un demi-temps; il s’agirait de voir jouer une équipe floridienne en alternance chez elle et à Montréal. Mais ce n’est pas parce qu’elle serait ici à demi temps qu’il ne lui faudrait pas un beau stade flambant neuf. Autrement dit, on paiera pour un stade complet destiné à une équipe partielle.
Comme aimait à le répéter un de mes anciens professeurs: «Organise-toi ou fais-toi organiser.» Or, il n’y a pas à douter que le sport professionnel est très bien organisé. Et le succès de l’organisation est visiblement d’infliger cette dernière à d’autres.
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