Vous souvenez-vous de l’époque bénie où les dirigeants, qu’ils soient politiques, sanitaires ou autres, tenaient mordicus à nous fourguer le vaccin AstraZeneca? Moi, je m’en souviens très bien, malgré mon âge.
À cette époque lointaine, on avait relevé dans quelques pays, des problèmes de santé ayant suivi l’injection du vaccin et on avait alors interrompu la procédure en attendant de pouvoir dissiper tout doute quant à son innocuité. Avant toute chose, cependant, les décideurs s’étaient lancés à l’assaut des podiums afin d’assurer à la population que l’AstraZeneca était sans danger et que, s’il ne l’était pas, les risques étaient minimes, et que, même s’ils ne l’étaient pas, c’était mieux que rien.
Oui, c’était il y a bien longtemps – deux semaines, à peu près –, mais les choses ont bien changé depuis. Mis à part les pays qui ont tout simplement décidé de ne plus utiliser le fameux vaccin, il en est qui, maintenant, ou bien le déconseillent ou bien vont offrir à la population la possibilité de refuser de le recevoir.
Au Québec, M. Ratapo-Prètout a suspendu l’emploi dudit vaccin, tandis que mon pote Horacio Arruda soutient maintenant qu’il a joué un rôle dans cette décision, lui qui, il y a si longtemps qu’on l’a oublié aujourd’hui, avait affirmé que les mises en garde à l’endroit d’AstraZeneca étaient «un faux signal» (c’était le 11 mars 2021).
Ah oui, c’était une autre époque. On était jeunes; on était fous; on était pleins d’espoir.
On avait même confiance aux élucubrations de ceux qui nous dirigent.
C’est tout dire…
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