dimanche 10 janvier 2021

Pas de cons sur les balcons

 



Je comprends tout à fait que certaines personnes – près d’un tiers de la population, quand même – soient outrées de cette abracadabrante histoire de couvre-feu sanitaire. Imaginez une seconde: même le père du fils de Pierre Elliott Trudeau, lorsqu’il a déclaré la Loi des mesures de guerre en 1970, n’était pas allé jusqu’à imposer un couvre-feu. C’est tout dire.


Je comprends aussi que nombre de ces personnes soient enclines à manifester leur mécontentement. Mais elles s’y sont prises de manière fort malhabile. En effet, se réunir dans un lieu public afin de protester contre cet abus de pouvoir de la part d’un État incapable de gérer convenablement la crise constitue la pire approche. Bien évidemment que les flics vont réprimer de petits groupes isolés, qui dans le Vieux-Port de Québec, qui sur le Plateau Mont-Royal de Montréal ou ailleurs. Tout cela ne sert à rien, sinon à remplir les coffres municipaux à coups d’amendes. Bref, c’est un truc à la con.


La solution pour contrarier les autorités est toute simple. Si on interdit aux gens de circuler à l’extérieur, qu’ils ne circulent pas. Il suffit de reprendre les casseroles et, debout sur son balcon, de protester bruyamment de 20h00 jusqu’à 21h00, par exemple. Si vous ne circulez pas, on ne peut vous mettre à l’amende et cela contrariera grandement M. Ratapo en l’associant à son semblable: le gouvernement libéral de John James Charest.


En plus, si vous cessez le tapage avant 23h00, on ne pourra rien vous reprocher.






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