En 1962, la planète était aux abois. Les Stazunis avaient découvert la présence de missiles à Cuba et avaient durci leur blocus à l’encontre cette île-nation. Leurs navires de guerre entendaient intercepter les bateaux soviétiques à destination de La Havane, menaçant de créer un casus belli qui eût peut-être entraîné le monde dans l’holocauste nucléaire.
Finalement – patatras! –, la diplomatie reprit ses droits. Les Yankees s’engagèrent à ne plus envahir Cuba et les Russes remballèrent leur arsenal. Bref, la «crise des missiles» qui devait mettre un terme à l’humanité se solda par un statu quo de timorés.
En 2020, en pleine crise du coronavirus, les Stazunis, donnant par là même toute la mesure de leur humanité, décident de resserrer davantage le blocus dont ils affligent le Venezuela; et ce, sans compter les attaques terroristes en sous-main. Malgré que le pays latino-américain est un important producteur de pétrole, il manque de carburants raffinés. Qu’à cela ne tienne, décide l’Iran; elle envoie cinq pétroliers en porter au Venezuela, soit une réserve pouvant durer 50 jours.
Washington frappe du poing sur la table internationale et menace d’intercepter militairement la flottille. L’occasion est trop belle d’infliger un camouflet à deux adversaires et de les humilier en les forçant à renoncer à ce projet.
Résultat, les pétroliers ont commencé à arriver à bon port et les Yankees n’ont rien fait. La crise des énergies fossiles a été un non-événement, sinon pour les moulinets verbaux des Stazunis; lesquelles rodomontades leur auraient épargné le ridicule, s’ils les avaient gardées pour eux.
Comme le reste de ce qu’ils racontent.
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