lundi 11 novembre 2019

Démocratie toute nue




Quand le titre de l’article ci-dessus parle des «50% restants», il s’agit d’une mauvaise tournure. Ce qu’il veut désigner, ce sont les 50% les plus pauvres. Cela veut dire qu’il reste 17% de la richesse totale que se partagent – inégalement, faut-il le préciser – les 40% que composent les travailleurs, la classe moyenne ainsi que les petite et moyenne bourgeoisies.

On pourrait être renversé par cet état de fait, mais, dans la réalité, les 10% détenant la part du lion cherchent à en accaparer encore plus. Je sais bien que l’argent est la plus addictive de toutes les drogues, mais tout de même, je n’imaginais pas que les grands capitalistes étaient aussi accrocs.

Ce que je n’arrive pas à concevoir non plus, c’est que, parmi les 40%, il y en a encore qui gueulent à pleins poumons pour défendre un système économique aussi inégalitaire que celui-là. Sans doute s’imaginent-ils encore qu’ils sont plus malins que la moyenne des ours et que, eux, réussiront là où tous les autres échouent. Ce que c’est que d’être imbu de soi-même… Mais ce qui me jette encore plus, c’est qu’il s’en trouve quelques-uns dans le 50% qui pensent la même chose.

Pas étonnant, alors, que le 10% insiste tant pour le respect des principes démocratiques. Sauf quand les élections ne vont pas dans leur sens, bien entendu.

Dans ce dernier cas, la démocratie peut toujours aller se rhabiller.






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