mercredi 16 janvier 2019

Theresa, mais…



Cela devait avoir lieu le 29 mars prochain: la sortie des Royaux-Munis («UK», en anglais; comme l’onomatopée de quelque chose qu’on digère mal) de l’Union européenne (UE). On se souviendra que, en 2016, l’UK avait voté par référendum en faveur de ce projet surnommé Brexit (contraction de «British exit»).

Comme d’hab’ des tas de gens avaient voté de manière impulsive – bref, sans réfléchir –, ce qui avait donné des résultats que plusieurs avaient regrettés par la suite. C’est comme voter libéral et, deux jours plus tard, descendre dans la rue manifester contre le gouvernement. Quand je dis «de manière impulsive», c’est pour rester poli.

Bref, depuis, c’est la constante magouille afin de trouver une manière de sortir de l’UE avec le moins de casse possible. Or le Brexit s’est avéré beaucoup plus complexe que prévu. La finance britannique s’opposait à une sortie unilatérale, ce qui aurait été désastreux pour elle. L’Irlande du Nord, qui fait partie de l’UK, ne voulait pas d’une nouvelle frontière avec la république d’Irlande. Tout cela sans compter ceux qui, à gauche comme à droite, trouvent que les propositions du gouvernement vont trop ou pas assez loin, respectivement.

Bref, c’est le foutoir dans l’UK.

D’autant plus que, hier, les députés là-bas ont voté très majoritairement contre le plan de sortie de l’UE présenté par Mme Theresa May. Alors, que va-t-il se passer? Retrait unilatéral? Abandon ou report du projet? Développement de manière urgente d’un Plan B par Mme May? Son gouvernement pourra-t-il seulement se maintenir après une telle défaite?

Évidemment, si c’était un autre pays, je me ferais du mauvais sang. Mais là…

Et puis, c’est pas les Teresa May qui manquent.


Teresa May (sans «h»)


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