lundi 10 décembre 2018

ONU soit qui pacte y pense



Le débat est lancé, en ce moment, au sein de quantité de pays. Dans la plupart des cas, ce sont les opposants qui mènent le bal devant le nouveau pacte sur l’immigration que l’ONU entend faire entériner par ses membres. Bien que ledit pacte a été formellement approuvé dernièrement à Marrakech – d’où son nom de Pacte de Marrakech –, il faut souligner que plusieurs pays se sont retirés des négociations ayant mené à l’élaboration du texte ou ont tout simplement remis en question leur intention de le ratifier: Australie, Autriche, États-Unis, Hongrie, Israël, Italie, etc.

Certains groupes au sein des autres pays ont manifesté leur opposition quant à la teneur du Pacte et ont commencé à faire pression afin que leur gouvernement ne l’entérine pas. À ces gens, je tiens à expliquer à quel point leur prise de position est erronée. En effet, il est futile de s’opposer d’une manière ou de l’autre à cette entente qui donne ainsi l’occasion à nombre d’États de faire preuve de bonne volonté sur une question hautement sensible, de nos jours. En outre, cela permettrait à ces États de redorer leur blason qui a bien souvent été entaché au fil des mois – voire des années – passés.

Et puis, de moi à vous, quand il s’agit de droits de la personne, d’éducation, de travail, de santé ou d’économie, y a-t-il un seul pacte de l’ONU qui n’a pas été utilisé par les pays signataires, à un moment ou l’autre, comme torchon de papier?

Alors, faites avec celui-là comme pour tous les autres: signez-le et agissez ensuite comme s’il n’existait pas.

Et puis, surtout, arrêtez de nous casser les oreilles avec, puisqu’on sait déjà que tout le monde s’en fout.

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