vendredi 31 août 2018

L’éthique tique



Éric Caire, candidat vedette parmi tant d’autres de ma CAQ a été pris avec les doigts dans le tiroir-caisse.

Rappelons que M. Caire a été député de l’Action démocratique du Québec, formation politique de la troisième voie – encore une! –, et qu’il l’a quittée en reprochant à ce parti son manque de transparence. Bref, il a démissionné sur une question liée à l’éthique.

Depuis, M. Caire a rallié ma CAQ dont il est devenu le «shérif de l’éthique» au sein de cette formation politique.

On a appris dernièrement que M. Caire a reçu un prêt de 55 000 $ de la part d’un maire de sa circonscription pour qui travaillait son ex-conjointe. Les modalités de ce prêt demeurent encore floues. À quelles conditions a-t-il été consenti?À quel taux d’intérêt, le cas échéant? Quand et comment exactement l’a-t-on accordé? Tout cela demeure imprécis dans les médias, actuellement.

Tout ce qu’on sait avec certitude, c’est que le chef de ma CAQ, M. François Legault, s’est empressé de passer l’éponge au prétexte que son député avait remboursé ledit prêt. Tout au plus a-t-il reconnu que M. Caire avait commis une erreur et que les circonstances entourant ce prêt eussent été délictuelles si ma CAQ avait été au pouvoir.

Je ne sais si toute la famille est aussi «éthique», qu’il s’agisse d’Éric Caire ou de sa sœur Urti.

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