lundi 31 octobre 2016

Ânerie soit-il!



Un organisme a mené une enquête au sein de 8 cégeps québécois au sujet de la radicalisation et en a fait connaître les résultats, la semaine passée. Mentionnons que ladite recherche était coordonnée par la docteure Cécile Rousseau, une pédopsychiatre. Cette dernière a conclu que l'identification à une religion protégeait les jeunes contre le phénomène de la radicalisation.

Déjà, le «phénomène de la radicalisation» n'est un concept clair qu'en apparence. Mais s'il désigne le fanatisme sous-tendant une action violente à l'endroit de la société, mettons que les résultats auxquels en arrive la docteure Rousseau ont de quoi étonner. En effet, le principe même du «phénomène de la radicalisation» exige, comme point de départ, d'atteindre un niveau de fanatisme religieux exacerbé.

Alors si c'est la religion qui nous protège contre la religion, vous avouerez que la tentation est forte de demander à cette chère Cécile de remettre son ouvrage sur le métier encore 99 fois.

Fort heureusement, ce coup-ci, je n'ai pas à développer sur le sujet. Quelqu'un de mieux placé que moi s'en est chargé, aussi vais-je lui céder la parole. Vous n'avez qu'à suivre le lien.



 http://fr.canoe.ca/infos/chroniques/jacqueslanctot/archives/2016/10/20161028-100009.html

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