Paraîtrait-il qu'un climat délétère s'est installé au sein de l'auguste Université du Québec à Morial, dite UQAM, à tel point qu'une lettre circulaire a été envoyée à la communauté universitaire signée, entre autres, par le vice-doyen de la faculté de science politique et 13 professeurs.
On y dénonce le «harcèlement», l'«intimidation», les «perturbations» et le «vandalisme» qui sont régulièrement perpétrés à l'intérieur des murs. En effet, des groupes d'étudiants contestataires expriment leurs opinions dissidentes sur divers sujets, dont entre autres l'austérité proclamée unilatéralement par le gouvernement, l'oppression criminelle menée contre les Palestiniens ou l'exploitation sauvage des hydrocarbures.
Sur la question du vandalisme, une autre source, qu'il serait oiseux de nommer ici, déplore qu'il entraîne des coûts de plusieurs milliers de dollars annuellement, ce qui prive effectivement un autre éléphant blanc du type «îlot Voyageur» d'un sous-financement adéquat.
Enfin, pour en revenir à la lettre du vice-doyen, on y explique: «Nous refusons catégoriquement qu'une minorité – de quelque couleur politique qu'elle soit – s'impose ainsi à l'UQAM.»
De une, je ne suis pas si sûr que la tolérance de l'auguste institution ne serait pas décuplée devant des manifestants favorables au gouvernement.
De deux, je crois que la lettre comporte un lapsus, «s'impose ainsi» semble s'être substitué à «s'exprime».
mardi 24 février 2015
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