Croyez-le ou non, il y a encore des gens qui croient aux
chances de voir renaître le baseball professionnel à Montréal. Incroyable, mais
vrai!
Dernièrement, deux matchs pré-saison – c’est-à-dire sans
aucune espèce d’importance – ont été présentés dans le somptueux et pérenne
stade olympique de cette charmante bourgade. L’ampleur de l’assistance et son
enthousiasme ont réchauffé le cœur des organisateurs de l’événement. Il n’en a pas fallu davantage pour qu’on y évoque le retour du sport nord-américain le
plus ennuyeux de la planète.
À cette occasion, d’ailleurs, on avait invité certains
ex-joueurs ou entraîneurs des Expos de Montréal, qui sont venus faire trois
petits tours et un laïus afin de bêler dans le même registre. On a surtout
remarqué la déclaration de Felipe Alou, «un Montréalais de cœur qui a épousé
une lavalloise» selon les journaux, lequel s’est exprimé, comme tout anglophone
follement épris de Montréal, exclusivement dans la langue de Shakespeare.
Hélas, une douche glacée a été administrée à tous ces doux
rêveurs. La Planchette des conférences du CAnada (Conference Board of CAnada) a
affirmé dans un livre que le retour du baseball majeur ne
pourrait se faire dans les circonstances actuelles. Il faudrait que la ville se dote d’un stade au centre-ville. Oui, après un stade réservé au
football cAnadien, un autre pour le soccer et un autre pour le tennis, il en
faudrait un réservé au cricket nord-américain.
Pourquoi pas, au fond? On en a bien un réservé à rien du
tout, même s’il nous coûte encore un bras rien que pour tendre une guenille
au-dessus.
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