Si vous n’avez pas suivi l’actualité internationale
dernièrement, vous n’êtes peut-être pas au courant de ce qui se passe en Irak.
Il y avait la guerre civile en Syrie avec, d’un côté, le
régime de Bachar el-Assad – lequel a d’ailleurs remporté ses élections, début
juin – et les groupes islamistes appuyés par les Stazunis. Sauf
que, ces derniers mois, le régime syrien a graduellement pris l’avantage dans
le sanglant conflit, repoussant sans cesse les rebelles. Ceux-ci, dépités de la
tournure des événements, et un peu amers du fait que les Occidentaux n’ont pas
voulu recourir à une intervention armée – tout au moins aérienne –, ont fini par
refluer en bon ordre avec armes et bagages.
Or, les armes, ils s’en sont servis et ont lancé une
offensive éclair en Irak, prenant le contrôle de Mossoul1, la
deuxième ville en importance du pays, et de la province de Ninive. Ils seraient
même actuellement aux portes de Bagdad. La situation est à ce point dégradée que le président
des Stazunis, nul autre que Barack Hussein Obama, envisage un retour en Irak. Évidemment,
ce ne sera pas un retour en force; en faiblesse, plutôt. Mais si toute la puissance yankee n’est arrivée à rien dans ce pays, à quoi peut-on s’attendre d’une
intervention du bout des doigts?
Bref, après s’être extirpé de ce bourbier, Washington n’a d’autre
choix que d’y retourner. Mon pote Barack doit se sentir comme Michael Corleone,
en ce moment…
1 Notons que la ville de Mossoul a donné deux
mots relativement connus en français. D’abord, ayant été à l’époque une ville
reconnue pour sa production textile, on en a dérivé le terme «mousseline». Par
ailleurs, comme sa réputation en tant que centre religieux s’est affirmée très
tôt après les débuts de l’islam, elle a aussi donné le terme «musulman».
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