Il y a peu, on a rendu hommage à la première première
ministre que le Québec a connu – ou a subie – lors d’une soirée organisée par
des militants – sûrement pas tous – du Parti québécois et des acteurs de la
société civile – comme s’il existait une société militaire.
À cette occasion, tel que le veut la coutume, les hommages ont
fusé en dépit des faits. Certains allant même jusqu’à qualifier la débandade du 7 avril dernier de
«défaite crève-cœur» (sic) et, bien entendu, faisant l’éloge non seulement d’un
mandat positif, compte tenu des circonstances, mais aussi d’une carrière
politique exemplaire.
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En guise de remerciement, pourrait-on dire, Mme Marois a
pris un engagement, celui de ne pas se mêler inopinément aux débats politiques.
«Je ne serai pas un beau-père», a-t-elle lancé dans l’hilarité générale,
faisant ainsi allusion à certains, dont Jacques Parizeau n’est pas des
moindres, qui se font un devoir de rappeler le Parti à l’ordre quand son
leadership déconne.
Encore faudrait-il, pour jouer au beau-père, avoir quelque
chose d’intelligent – ou à tout le moins d’utile – à dire.
Adieu Mme Marois. Vous ne savez pas à quel point nous
aurions aimé vous être reconnaissants.
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