mercredi 26 février 2014

Malaise balèze


Il semble qu’une proportion non négligeable des anglophones du Québec songe à quitter pour des cieux plus cléments.

On peut se demander quelle raison les motive. Il n’y a pas de conflit linguistique latent, pas de campagne référendaire à voler, pas non plus de problèmes sociopolitiques en vue. Pourtant, ils semblent plus que jamais tentés par l’aventure cAnadienne. Remarquez bien, ça ne les intéresse pas de se retrouver au Nouveau-Brunswick ni à Terre-Neuve, pourtant deux provinces typiquement cAnadiennes limitrophes du Québec. Non, seul l’Ontario semble répondre à leurs attentes.

Et c’est ici que se trouve la nouveauté quant à leurs doléances. Plusieurs affirment vouloir partir pour des raisons économiques. En effet, trop de taxes, trop d’impôt, trop de contrôles gouvernementaux; vous savez, ce genre de chose qui n’existe qu’au Québec. Là se trouverait la racine du nouveau mal de vivre anglophone; leur tædium vitæ, en quelque sorte

Mon cœur saigne à la pensée de voir nos amis anglophones du Québec nous quitter à jamais. Moi qui les aime tant, je me demande comment je ferai pour surmonter la tristesse d’un tel départ. Mais bon, mon amour envers eux est très sincère. Tellement sincère, que je ne veux que leur bonheur. Aussi, s’ils décident de partir, je leur tiendrai bien volontiers la porte en sortant.

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