«Le nouveau comité sur la souveraineté sera-t-il solide ou un “hochet à militants”, comme dirait M. Parizeau?»
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Bernard Landry admoneste aujourd’hui Pauline Marois pour sa «gouvernance souverainiste» trop floue, trop hésitante. Or, il a versé dans les mêmes travers lorsqu’il était premier ministre.
Ce ne fut qu’une fois relégué à l’opposition et voyant son leadership contesté par Pauline Marois et François Legault, qu’il poussa pour un nouveau programme plus «pressé» côté référendum. Ce programme, son successeur André Boisclair le porterait ensuite, mais à son corps défendant et sans la moindre crédibilité pour le faire.
Puis vint la «gouvernance souverainiste» de Mme Marois – une approche autonomiste basée sur le rapatriement de quelques pouvoirs d’Ottawa et une offensive identitaire pouvant se faire avec ou sans souveraineté. D’où le divorce politique de l’an dernier entre Mme Marois et Jacques Parizeau. D’où les démissions des Beaudoin, Lapointe, Curzi et Aussant. D’où les espoirs de certains, fondés ou non, que M. Duceppe aurait fait autrement.
Pour tout dire, le flou flotte depuis Lucien Bouchard. Une fois devenu PM en 1996, il décida de ne plus bouger sur la souveraineté sans que de mystérieuses «conditions gagnantes» n’apparaissent. Depuis, ses successeurs ont fait dans le même flou artistique.
Une victoire à la Pyrrhus?
Josée Legault, Voir, 25 janvier 2012
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