On ne va pas pleurer ici la discographie complète de Lady Gaga, qui refera de toute façon surface et appartient à un autre débat. Mais combien d’albums de rock psychédélique japonais, tirés à 30.exemplaires en vinyle et un jour numérisés par quelques fans avec pour seule envie de faire partager leur passion? Combien de VHS récupérées au fond d’un vidéo club en liquidation ou dans un vide-grenier de banlieue, des films de seconde zone sauvés de l’oubli pour le meilleur ou pour le pire et archivés en ligne via les serveurs de MegaUpload et compagnie? Au-delà des questions juridiques, politiques ou économiques, c’est un vaste pan de la mémoire culturelle internationale depuis longtemps délaissé par les éditeurs qui a été déconnecté et dort aujourd’hui dans des serveurs inanimés. Un travail de conservation jusqu’ici plutôt respecté par les ayants droit, les blogs de raretés n’étant peu ou pas visés par des procédures judiciaires dans le monde.
MegaUpload : la casse aux trésors
Sophian Fanen, Ecrans.fr, 24 janvier 2012
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