Et elle souffre surtout de compter de plus en plus de licheux. Des licheux qui se contentent d’espérer en silence qu’on entende les baveux.
Blaise, Pascal et les autres
En bonus, un lien vers le site Web du Club 357C (?)
En effet, les producteurs québécois exportent de plus en plus à l’étranger.
Outre le porc, nos entrepreneurs agricoles envoient, principalement en Europe et au Japon, du jambon, du petit lard, des cretons, du bacon et de la tête fromagée.
Selon un porte-parole de l’Union des producteurs agricoles, la prochaine étape consistera à développer le marché du Proche-Orient.
Les commentateurs n’ont pas manqué pour relever que, lors des dernières manifestations, le mouvement étudiant semble s’essouffler. Moins de participants aux grands rassemblements, moins de marcheurs, moins de bruit de casseroles. C’est donc avec un regain d’assurance que les inféodés libéraux réitèrent les mêmes affirmations qu’on a entendues depuis la fonte des neiges: le mouvement de contestation en est rendu à sa dernière extrémité.
C’est peut-être vrai, mais j’en doute.
Si l’indignation a été suffisamment forte pour que les étudiants restent mobilisés aussi longtemps; si elle a fait en sorte qu’ils ont consenti tous les sacrifices que leur contestation leur a coûtés – sans compter les blessures, et pas seulement au moral; bref, s’ils ont tenu le coup jusqu’ici entraînant dans leur sillage tous ceux qui restent attachés aux libertés fondamentales et à la justice tant sociale que légale… D’après moi, il faut s’attendre à ce que la lutte reprenne de plus belle dès le mois d’août.
Moins de mobilisation en ce moment? Certes.
Dites-vous simplement que ce que le gouvernement du compétent et brillant John James Charest n’a pu faire, ce sont les vacances estivales qui l’ont accompli… en partie.
Sauf que…
À la rentrée, tout le monde sera plus reposé et plein d’énergie.
À bientôt, Johnny!
La Commission Charbonneau, présidée par la juge France éponyme, vient d’ajourner ses travaux jusqu’au 17 septembre prochain.
La Commission, qui a siégé sans discontinuer depuis le 8 juin dernier, soit 10 jours ouvrables, avait sans doute besoin d’une pause afin de refaire le plein d’énergie. En effet, ayant entendu une personne, sur la quantité d’autres qui normalement devraient apporter leur témoignage sur la corruption dans l’industrie de la construction, ladite Commission, certainement épuisée, a reporté à l’automne la reprise de ses travaux.
Il faut comprendre que, entre le moment de sa création et le début de ses audiences publiques, près de sept mois se sont écoulés. Il faut imaginer que, d’une certaine façon, il est tout à fait compréhensible que ces travaux, que l’on peut difficilement qualifier autrement que de préliminaires, soient interrompus après une semaine et demie d’activités.
À ce rythme, la juge Charbonneau devrait compléter son mandat juste après l’élection de Gabriel Nadeau-Dubois au sénat.
Un nouveau sondage Harris-Decima a donné de quoi réfléchir au jeune dynamique, sexy et brillant héritier de la politique à papa, le député de Papineau, Justin Trudeau.
En effet, 33% des répondants affirment être tentés de voter pour le Parti libéral du CAnada si M. Trudeau en était le chef. Les gens sondés ont donné leur appui aux autres candidats, moins connus de la manière suivante: Marc Garneau 18%; Denis Coderre 17%; John Manley 16%; Gerard Kennedy 16%; David McGuinty 15%; Mark Carney 14%; Dominic LeBlanc 13%; Martha Hall Findlay 12%; Naheed Nenshi 10%.
À n’en pas douter, avec Justin Trudeau, le PLC pourra donner son 164%!
Maintenant que la session est suspendue jusqu’en août et que, vraisemblablement, il n’y aura pas d’élections avant l’automne et que les concerts de casseroles se sont tus et que les vacances qui se pointent auraient pu apporter un peu de tranquillité à notre bon, compétent et intègre premier ministre John James Charest, v’la-t-y pas que la commission Charbonneau a commencé ses audiences publiques!
Vous savez, la commission que le gouvernement refusait mordicus de créer? Ben ça a l’air qu’elle va le mordicus dans le bas du dos…
Départ canon, comme on dit, car c’est nul autre que Jacques Duchesneau qui a lancé le bal en dénonçant les pratiques douteuses, en nommant les firmes qui ne le sont pas moins et, surtout, en expliquant que l’argent sale a permis dans le passé de remporter des élections. Ah oui, il a aussi remis en question le comportement douteux de notre bon ami Samer Hamad-Allah, ministre du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation, mieux connu sous le charmant sobriquet de Sam Hamad, qui lui va comme un gant.
Bref, ce pauvre John James continue à se faire écorcher sur la place publique, son administration faisant les frais de toutes les critiques, dans tous les domaines, n’ayant apparemment pas réussi, pendant ces 10 dernières années, à garder ne serait-ce qu’un petit bout de sa réputation relativement propre.
C’est à se demander ce qu’il devra faire pour acheter la paix.
Et surtout où il prendra l’argent...
Madame Navi Pillay, haut-commissaire aux droits de l’homme de l’Organisation des Nations unies, a eu quelques mots pour blâmer le gouvernement de John James Charest, et surtout sa loi 78, qui «restreignent la liberté d’association».
Évidemment, madame Pillay s’est attiré les foudres du gouvernement Harper – eh oui, John James n’est-il pas un ancien conservateur? Et peut-être pas si ancien que ça… – en la personne de Christian Paradis. Ce nom ne vous dit rien? Le quidam est un total inconnu dans le paysage politique? Vous êtes enclin à penser que je viens de l’inventer et que personne en poste à Ottawa ne porte ce nom?
Détrompez-vous!
Christian Paradis n’est nul autre – ou peut-être autre nul – que le bras droit de Stephen Harper au Québec. Combien de bienfaits ne lui doit-on pas, à lui et à son illustre chef, d’ailleurs…
Le populaire monsieur Paradis a trouvé «étrange» et «préoccupante» la sortie de madame Pillay, soulignant qu’elle aurait mieux fait de parler de ce qui se passe en Iran ou en Syrie. Évidemment, étant de droite, il ne pouvait savoir que madame Pillay et son haut-commissariat en parlent constamment. Après tout, Christian Paradis n’est qu’un conservateur, lesquels ne sont pas toujours choisis pour leur vaste connaissance de la réalité.
En outre, monsieur Paradis, du tréfonds de sa maîtrise de la chose politique, devrait savoir que les libertés s’effritent vite et qu’il est beaucoup plus facile de les préserver que de les restaurer.
Mais il est vrai que, au rang des priorités conservatrices, les libertés, les droits de l’homme, la dignité et même la démocratie…
Qui est ce mystérieux personnage dont la photo ouvre la présente chronique?
Premier indice : il se prénomme Philippe.
Il faut noter que l’étymologie de ce prénom signifie « qui aime les chevaux ». Remarquez, dans le contexte, ça n’a rien à voir, mais tout de même ça se place très bien dans la conversation.
Deuxième indice : son nom de famille est Kemel.
Et contrairement à la tenace légende populaire, il ne s’agit pas d’une coquille par rapport au mont Kemmel de Flandres-Occidentales, Philippe Kemel n’étant même pas belge.
Troisième indice : Marine Le Pen.
En effet, Philippe Kemel est celui qui, lors des toutes récentes législatives françaises, a fait perdre son siège à Marine Le Pen du Front national dans le Nord–Pas-de-Calais.
Apparemment, il n’y a pas qu’au Québec que le vent tourne contre la droite.
Pas trop tôt…
Après avoir mangé du fruit défendu, leurs yeux s’ouvrirent et ils virent qu’ils étaient nus. Ils prirent alors des feuilles de figuier et se tressèrent des ceintures.
Lorsqu’ils entendirent la voix de l’Éternel, ils se cachèrent parmi les arbres du jardin d’Éden. Mais l’Éternel appela l’homme et dit: «Où es-tu?», et l’homme répondit: «J’ai entendu Ta voix, mais j’étais nu et je me suis caché.»
L’Éternel lui demanda: «Qui t’a montré que tu étais nu? As-tu mangé de l’arbre que je t’avais défendu?» L’homme répondit: «Ce n’est pas moi. La femme m’a donné du fruit et j’en ai mangé.»
[…]
L’Éternel dit à la femme: «Tu enfanteras dans la douleur, car j’augmenterai la souffrance de tes grossesses.» Et Il regarda l’homme et lui dit: «Et toi je te condamne à en entendre parler toute ta vie!»
Alors, Jésus dit: «Mon Père, ce n’est pas ce que nous avons discuté en réunion, ce matin.»
«Ah non? dit l’Éternel Tout-Puissant. Qu’avions-nous prévu?»
Et Jésus répondit: «Que si l’homme mangeait de l’arbre défendu, il devrait gagner son pain à la sueur de son front.»
L’Éternel réfléchit un instant et Il dit à Jésus: «J’ai pensé que ça ne le ferait pas assez souffrir.»
On apprend que le groupe musical Mise en demeure s’est retiré des festivités de la Saint-Jean qui se tiendront sur les plaines d’Abraham, à Québec.
Apparemment, devant les critiques de John James Charest, qui a mal pris le fait qu’on le montre sur une affiche en train de dormir au gaz, et sous les pressions du maire de Québec, le mesuré Régis Labeaume, les membres du groupe ont préféré se désister.
Qu’auraient-ils dû faire afin de gagner le droit de paraître sur scène? Je ne sais.
Chanter en anglais, peut-être. Ça marche, d'habitude…
On se souviendra de cette histoire qui avait fait grand bruit, dernièrement, à propos de l’affiche montrant un Amir Khadir présumé, armé d’un tromblon et coiffé d’un haut-de-forme qui lui allait particulièrement bien; le haut-de-forme s’entend.
Une tempête s’était élevée dans ce verre d’eau parce que les libéraux avaient été outrés de constater qu’aux pieds dudit monsieur Khadir on apercevait le cadavre de quelqu’un ressemblant à John James Charest.
Évidemment, toutes sortes de stupidités avaient été proférées là-dessus, on s’en souviendra, en particulier de la part du ministre de Santé, le sympathique et avenant Yves Bolduc.
Or voici que des révélations indiquent que toute cette histoire ne tient pas du tout. En effet, sur l’affiche qui pastiche La liberté guidant le peuple, le personnage étendu par terre en bas à gauche n’est pas du tout mort. Contrairement à ce qui avait été dit, il ne fait que roupiller. Or, pour la petite histoire, soulignons que John James Charest ne dort jamais qu’avec son haut de pyjama et un bas.
À preuve que c’est bien de cela qu’il s’agit, quoi de plus normal qu’il sombre dans le sommeil alors que la province au grand complet s’éveille?
C’est tout à fait lui, ça.
La ministre de la Culture, la si crédible et perspicace Christine St-Pierre, plie et présente ses excuses.
Précédemment, elle avait affirmé haut et fort que le carré rouge – et certainement la personne qui le porte – était associé à la violence et à l’intimidation. À sa décharge, elle n’avait pas alors précisé s’il s’agissait d’une violence subie ou fomentée. Apparemment, il s’agissait de la seconde puisqu’elle mettait dans le même sac votre humble serviteur et l’infâme Fred Pellerin, ce conteur invétéré, qui n’a eu de cesse de mettre son univers onirique à feu et à sang.
Hier, la ministre a en quelque sorte nuancé ses propos, et est allée même jusqu’à s’excuser auprès des gens que ses affirmations auraient pu blesser.
Finalement, il nous faut reconnaître que nous lui devons une fière chandelle. En effet, lorsqu’une personne est déconnectée de la réalité au point où son premier élan est de raconter n’importe quoi, il faut lui être reconnaissant d’avoir choisi la carrière politique.
Vous imaginez ce qu’elle a pu proférer comme menteries quand elle était journaliste et qu’à cette époque elle jouissait encore d’une grande crédibilité!
Manifestation de casseroles à l’Isle aux coudres - 27 Mai 2012,
par Geneviève Jodoin
Comme on sait, certains manifestants ont pris l’habitude de dénoncer la brutalité policière à Montréal, ainsi que l’autoritarisme de ceux qui dirigent nos grands héros en costume bleu, en saluant ces derniers du bras tendu, imitant ainsi le salut nazi.
La chose n’est pas passée inaperçue des organisations juives qui se sont trouvées mal à leur aise de voir ce genre de symbole paraître dans les journaux. Pour cette raison, elles demandent aux étudiants de cesser de faire le salut nazi devant les policiers.
Le Centre consultatif des relations juives et israéliennes a d’ailleurs déclaré que ce genre de comportement témoignait d’un manque de connaissance en histoire. Mais ça, c’est la faute aux libéraux qui ne laissent pas assez de place à l’enseignement de l’histoire, la nôtre comprise, dans les écoles. J’espère que les organismes en question feront pression dans le bon sens sur le gouvernement de John James Charest à ce propos.
Par ailleurs, j’ai une solution idéale afin de contenter toutes les parties dans ce dossier épineux. Les manifestants pourraient, par exemple, exécuter le salut de l’armée israélienne.
Grosse, grosse controverse dans le Journal de Montréal d’aujourd’hui, la feuille de chou de langue à peu près française la plus vendue en Amérique.
À la une, on y voyait un pastiche du tableau d’Eugène Delacroix, La liberté guidant le peuple, et l’auteur dudit pastiche avait décidé de mettre un visage ressemblant à celui d’Amir Khadir à la place du personnage tenant le tromblon*. Un tromblon!...
Holà! Qu’est-ce que c’est menaçant! C’est que ça peut tirer jusqu’à un coup…
L’affiche – est-il besoin de le mentionner? – n’est pas l’œuvre de monsieur Khadir. Elle a été dessinée pour les besoins du groupe musical Mise en demeure qui l’utilise pour faire sa publicité. Sauf qu’elle a été trouvée au domicile de la famille Khadir quand nos héros en costume bleu sont passés ramasser la dangereuse Yalda Machouf-Khadir, la fille du député, accusée d’avoir malmené le mobilier de bureau de l’auguste et profondément compétente ex-ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport (sic), Line Beauchamp (re-sic).
Aujourd’hui, les libéraux aux abois se sont tous récriés et c’était à qui irait à l’outrance la plus idiote, allant, comme Yves Bolduc, ministre de la Santé, jusqu’à prêter à la fameuse affiche d’étranges et inquiétants pouvoirs subliminaux capables de faire du commun des mortels un être violent. Peut-être même, allez donc savoir, prêt à monter aux barricades afin de renverser un pouvoir autoritaire et foncièrement antidémocratique qui ne parvient à se maintenir en place que par la puissance musculaire de ses flics matraqueurs.
En tout cas, monsieur Bolduc a trouvé que c’était au mieux une tentative d’humour noir qu’il estimait de fort mauvais goût. Et de ce temps-ci, pour les ministres libéraux, le noir…
Je comprends un peu les sous-fifres de John James Charest. Comme ils n’ont le beau rôle dans rien, en ce moment, il ne leur reste qu’à trouver les moindres prétextes afin de noyer le poisson.
Eh ben, même pour ça, ils ne sont pas très doués!
* Quant au garçon avec les deux flingues, je n’en mettrais pas ma main au feu, mais on dirait un des cousins de l’ami du fils de Michelle Courchesne.
On a beaucoup abordé la question de la sécurité, en ce qui a trait aux événements qui ont entouré le fameux Grand prix de Montréal. Une banale «course de chars», en bout de ligne.
La sécurité est le leitmotiv de ce début de millénaire. En son nom, on peut incarcérer, gazer, brutaliser, torturer et même tuer en toute quiétude. Personne n’osera piper mot pour dénoncer quelque abus que ce soit, puisque c’est pour la sécurité. Mais est-ce bien vrai? Et pour la sécurité de qui, au juste?
Car dans le cas du Grand prix, la sécurité du public a été dressée comme prétexte pour que la police se livre à sa ration habituelle de profilage, d’arrestations arbitraires et d’exactions de toutes sortes – et je ne parle même pas de la répression habituelle à coups de matraque.
Or, le public a-t-il été menacé par les manifestants? Jamais. Les possédants ont été hués par la foule en colère contre ceux qui la dépouillent posément depuis des lustres. Mais même eux n’ont jamais été menacés physiquement à aucun moment. Il est donc absurdement faux de mettre sur le compte de la sécurité les débordements policiers du week-end.
Ce qui a été menacé, c’est la tranquillité des possédants. La certitude que ce qu’ils font durera toujours avec l’assentiment implicite du peuple, lequel devient populace lorsqu’il gronde comme l’orage.
Ce qui a été menacé, c’est la tranquillité de pouvoir s’en mettre plein les poches avec le pain et les jeux qui, finalement, ne sont vraiment distribués qu’au petit nombre.
Ce qui a été menacé, c’est la tranquillité de la bonne conscience égoïste et indifférente au malheur d’autrui causé par les abus d’un système prévaricateur et sans cœur.
Et lorsque cette tranquillité vacille sur ses bases de fric et d’arrogance, il y en a qui ont peur pour leur aisance mesquine.
Décidément, on a de la chance, à Montréal! Le seul flic qui n’y associe pas le carré rouge à «la violence ou à des comportements inacceptables» – bref ceux qui le portent à des «terroriss» –, c’est le flic en chef*.
À bien y penser, ce serait mieux si c’était le contraire…
*D’ailleurs, personne ne le croit. Parce que ça prend un front de bœuf pour oser dire une énormité pareille. D’ailleurs profitez de l’occasion pour aller lire ceci. Allez vous demander après ça pourquoi certaines personnes utilisent des surnoms désobligeants à l’égard de nos héros en costume bleu.
Là-dedans, il se lance à fond de train dans une apologie du clan Desmarais – ses patrons – et surtout de son employeur, le canard La Presse. On y apprend que les Desmarais – on ne sait plus très bien si c’est le père, le fils ou le saint-esprit – sont des philanthropes ponctuels, c’est-à-dire une fois de temps en temps, et qu’ils s’intéressent à la lecture, quoiqu’il semble que ce soit seulement, dans les faits, des chroniques de Pierre Foglia.
Et puis surtout, on y apprend que nous avons tort, tous autant que nous sommes, à trouver à redire à la présence du chef du gouvernement à une soirée parrainée par le chef des capitalistes en son domaine de Sagard.
Après tout, selon M. Foglia, La Presse, ce n’est pas «une merde quelconque de Conrad Black», dixit le chroniqueur, c’est le pain bénit par la famille Desmarais au grand complet, et servi sur une belle patène dorée par monseigneur André Pratte soi-même.
Avec le petit Foglia, un petit peu derrière, qui agite sa petite sonnette, à petits coups rapides…
P.-S.: Faut-il que l’«affaire Sagard» ait asticoté le Grand Manitou du lieu pour qu’il recrute Pierre Foglia afin de se faire dédouaner de la sorte. Ça aurait peut-être fonctionné si les sabots n’avaient été si gros…
Merci à Bernie Ecclestone et François Dumontier, ainsi qu’à Gérald Tremblay et John James Charest pour le beau Grand prix de formule 1 qu’on a eu envers et contre tous. Quand je pense que, il n’y a pas si longtemps, Bernie ne voulait plus qu’il se tienne à Montréal. Comme les temps changent…
Quoi qu’il en soit, rendez-vous l’an prochain, quand nous serons probablement tout aussi enthousiastes devant la tenue de l’événement.
Ça nous a fait tellement plaisir de l’arranger, leur Grand prix…
J’ignore quel est l’auteur de la caricature ci-dessus. On peut la trouver à cette adresse. Je l’ai un peu modifiée puisqu’elle était tellement de mise, en ce beau dimanche.
Un site propose un pastiche des Schtroumpfs qui se retrouvent en pleine contestation sociale. En attendant que John James Charest, notre incorruptible premier ministre, prenne la crise qui secoue le Québec au sérieux, rions un peu.
Même si c’est en grinçant des dents…
Décidément, le Québec, sous John James Charest, s’est rétréci comme une peau de chagrin. Voilà-t-y pas que notre intègre premier ministre n’hésite pas à dire que ceux qui manifestent contre le Grand prix de formule 1 nuisent à tout le Québec.
Wow!
Je ne savais pas que «tout le Québec» n’était constitué que des chaînes hôtelières multinationales qui placent leurs profits à l’étranger, des agences d’escorte ou de mannequins, et de la rue Crescent.
Même Bob-la-Job voyait plus grand que ça…