Photo: Le Chibouki (beaucoup moins) frustré, via Wikipédia
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Depuis deux ans, le premier ministre Charest a été continuellement accusé de bafouer les règles d’éthique publique les plus élémentaires, sans se soucier des dommages causés à nos institutions.
Malgré des révélations plus embarrassantes les unes que les autres, il a résisté jusqu’à la dernière extrémité aux pressions de la société québécoise tout entière, qui réclamait une enquête publique sur la corruption dans l’industrie de la construction et ses liens avec le financement des partis politiques, en particulier le sien. Encore maintenant, il faut lui arracher morceau par morceau les pouvoirs dont la commission Charbonneau aura besoin.
Pourtant, hier soir, lors d’un grand gala à la salle Windsor, M. Charest s’est vu remettre le prestigieux prix Woodrow Wilson pour le «service public» [...].
Le lauréat
Michel David, Le Devoir, 25 octobre 2011
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