Look at Miss Ohio | Gillian Welch (2011)
Pour les amateurs de guitares: David Rawlings; Epiphone Olympic 1935, Gillian Welch; Gibson J-50 1956. (Source)
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«Sorry it took us so long», a dit Gillian Welch après l’explosion de joie qui les a accueillis mardi soir, David Rawlings et elle, un accueil de Centre Bell dans le petit National. C’était comme si on avait débouché du concentré de bonheur accumulé depuis des années, tant d’années, depuis l’album Revival de 1996 pour nombre d’entre nous.
Les avoir à Montréal relevait du rêve éveillé, de la prière exaucée [...].
Et là, dans sa petite robe des années 1950, elle nous souriait, nous parlait. Nous expliquait en une phrase l’absurdité de l’exclusion de Montréal des circuits de tournée pour la musique de racines nord-américaine: «We couln’t get a promoter to put on our show up here...» Il aura fallu ces beaux fous de Pop Montréal pour nous l’amener hors festival. Comme ils étaient beaux, tous les deux, lui en habit et Stetson estampillés Hank Williams, elle en rayon de soleil. Deux micros, des guitares, un banjo, un harmonica. Et leurs chansons. Celles du nouvel album The Harrow & The Harvest, surtout, presque tout l’album [...].
Gillian Welch au National
Quand ça fait mal tellement c’est beau
Sylvain Cormier, Le Devoir, 27 octobre 2011
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