Le débat public a certes déjà eu lieu il y a deux ans, le gouvernement a annoncé sa décision et Hydro-Québec a en main tous les permis pour rénover la centrale nucléaire. Mais le contexte a suffisamment changé, depuis 2008, pour que l’on s’interroge à nouveau sur le bien-fondé d’une telle réfection. Et cela n’a rien à voir avec Fukushima.
Il y a tout d’abord le coût d’un tel projet. La facture est passée de 1,4 à 2.milliards de dollars... avant même que les outils ne soient sortis du coffre. C’est énorme pour maintenir 2% de la production électrique du Québec!
Le montant est d’autant plus dissuasif qu’à quelques centaines de kilomètres à l’est, une centrale en tout point conforme a vu ses coûts de réfection exploser dernièrement. Le chantier de Pointe Lepreau affiche en effet trois ans de retard et une facture excédentaire de... 1.milliard.
Fermons Gentilly-2
François Cardinal, La Presse, 24 mars 2011
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