vendredi 25 mars 2011

Old Harry : à nous la richesse!

À la suite de l’annonce de la ministre, des rorquals à bosse ont été aperçus sautant de joie. Photo: Whit Welles, via Wikipédia

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«Le Québec a gagné son pari, a lancé hier la ministre des Ressources naturelles, Nathalie Normandeau. J’affirme depuis l’automne dernier que, dans ce dossier, jamais les planètes n’ont été si bien alignées. Aujourd’hui, cet accord confirme que nous étions engagés dans la bonne voie. Grâce à cette entente, le Québec pourra tirer pleinement profit de tout son potentiel gazier et pétrolier dans le golfe du Saint-Laurent.»

Old Harry - Québec pourra toucher la totalité des redevances
Alexandre Shields, Le Devoir, 25 mars 2011

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Les écolos nous serviront le «principe de précaution» pour bannir une telle exploitation qui autrement créerait une énorme richesse pour le Québec. [...] Les hommes, peu après leur création, ont découvert le feu. Le principe de précaution aurait pu les conduire à le mettre hors la loi au lieu de le gérer comme ils sont parvenus à le faire. Au surplus, générant la pauvreté, le fallacieux principe réduit les efforts de tous pour prendre les mesures permettant précisément de gérer les divers dangers éventuels. Mourir riche en gérant le risque ou pauvre sans risque?

Adrien Pouliot, Président de Draco Capital Inc., société d’investissement privée.

Doit-on exploiter Old Harry?
Cyberpresse,
24 mars 2011

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On nous l’a assez répété ces dernières années, le Québec a fait le choix du développement durable. Il a misé sur l’hydroélectricité, il a réduit ses gaz à effet de serre, il a verdi son économie.

Puis les sirènes du pétrole se sont mises à chanter... Ensorcelant Pauline Marois, d’abord, revenue de Norvège persuadée que l’exploitation responsable du gisement Old Harry était possible. Et Jean Charest, ensuite, convaincu par les intentions de Terre-Neuve que le Québec devait lui aussi s’aventurer en mer.

Si bien que la province est aujourd’hui en mode rattrapage, avec tout ce que cela implique de précipitation.

Or s’il y a une chose, une seule, qu’il faut éviter dans un dossier aussi délicat, c’est bien l’empressement.

Attention, fragile!
François Cardinal, La Presse, 25 mars 2011

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