Go, schiste!

On sait que des groupes de citoyens étaient inquiets de la nouvelle lubie du gouvernement de John James Charest et consorts, c’est-à-dire l’exploitation du gaz de schiste. C’est comme du gaz naturel ordinaire, sauf qu’on le trouve prisonnier dans le schiste, une sorte de roche, et qu’il est présent au Québec plutôt qu’en Alberta.

Évidemment, comme pour les éoliennes, le développement de cette industrie est en train de se faire de manière sauvage et incontrôlée, mais comme pour le Suroît, c’est une production d’énergie très polluante.

Qui a-t-on envoyé aux barricades pour nous faire avaler la pilule? Nul autre que ce cher bon gros vieux André «.chandail-d’Hydro-Québec-crise-du-verglas » Caillé. Eh bien, M. Caillé n’est plus propre-propre-propre; il est le président de l’Association pétrolière et gazière du Québec. Bref, il a roulé son col de bord…

Tout est réglé, désormais. Tandis que l’exploration – et l’exploitation bientôt – se poursuit, le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement va « analyser les préoccupations » des gens relativement à cette industrie. Bref, on jette de la poudre aux yeux et on continue comme si de rien n’était.

Un des arguments de poids des apôtres du projet est que le gaz « importé de l’Ouest » – amusant qu’on « importe » de ce qui est censé être notre propre pays, mais on connaît l'explication – nous coûte 2 milliards $ par année.

Parions que les potes de Dédé Caillé vont nous faire un petit rabais…