Le projet de loi 103 est présentement débattu à l’Assemblée nationale. Comme la question linguistique ne semble plus déranger grand monde à part des dinosaures séparatissssss comme moi, je profite de l’occasion pour signaler qu’il s’agit de la loi devant combler le vide juridique créé par la cour suprême du CAnada invalidant la loi 104, laquelle interdisait le recours aux écoles passerelles afin de pouvoir envoyer les enfants non francophones à la sacro-sainte-tellement-mieux-que-toutte école anglaise.
Comme la prochaine loi doit resserrer l’accès aux écoles passerelles elles-mêmes, l’Association des commissions scolaires anglophones du Québec n’est pas particulièrement heureuse de la chose. Elle remet en question la nécessité d’une telle législation, poussant même la mauvaise foi à déplorer que les anglophones soient perçus comme des adversaires dans la défense de la langue française au Québec. Et c'est vrai: ils n’ont rien contre le français, du moment que personne n’ait à le parler.
Bref, tout ce beau monde est «déçu» de la décision du gouvernement de John James Charest et de sa sémillante ministre de l’Éducation du Sport et du Loisir Michelle Courchesne. On devrait toujours laisser les libéraux promulguer les lois linguistiques, ça nous évite de se faire traiter de nazis à tour de bras.
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