Au bord du Dniepr, le tsar et le tsarévitch
Depuis plus de 15 mois, 250 travailleurs battent le pavé dans une sorte de silence irréel et d'indifférence collective qui attriste. Ce sont les employés en lock-out du Journal de Montréal. Ils ont beau tenter de sensibiliser la population à leur conflit, ils se trouvent le plus souvent bâillonnés par l'arsenal judiciaire auquel Pierre Karl Péladeau recourt à la moindre occasion. Injonctions, interdictions de manifester, le tsar despote ne tolère pas que ses employés manifestent ou crient.Gil Courtemanche, Le Devoir, 8 mai 2010
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