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« La vie est un risque, Camelot. Il n'y a qu'une manière d'arriver dans ce monde, mais des millions de le quitter. Naturelles, accidentelles... délibérées. »
« Non, Camelot, pas d'espoir. L'espoir est pour les faibles; ne suis-je pas parvenue à vous le faire comprendre ? Espérer, c'est placer sa foi dans les autres et dans des choses extérieures à soi-même, ce qui mène inévitablement à la trahison et à la déception. Ils ne cherchaient pas l'espoir, Camelot, ils cherchaient la certitude. Ce dont les hommes ont besoin, c'est la certitude qu'ils ont raison, ils ne veulent pas douter, envisager qu'ils pourraient avoir tort ou se tromper. La certitude absolue qu'on a raison, voilà ce qui donne la confiance et le pouvoir d'agir à sa guise et de prendre ce que l'on veut dans ce monde comme dans le prochain. »
« COMME L'HISTOIRE NE CESSE DE LE DÉMONTRER,
N'IMPORTE QUEL SYSTÈME DE CROYANCES OU N'IMPORTE QUELLE RELIGION PEUVENT ÊTRE BÉNÉFIQUES OU NUISIBLES
EN FONCTION DE LA CONNAISSANCE ET DE L'INTENTION DE CHAQUE INDIVIDU. »
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On ne sait ce qui nous captive le plus dans ce livre - son authenticité exceptionnelle, son style, ou bien son sens diabolique de l'intrigue et des rebondissements.
La compagnie des menteurs
Karen Maitland
Sonatine, 2010
1 commentaire:
«dans ce monde comme dans le prochain» dit-elle.
Donc, elle possède la foi et la certitude...
Hum! Dirait Albert.
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