Il y a toutefois du nouveau sous le soleil. Et ce n'est pas rassurant pour ceux qui tiennent à l'Église comme marqueur de l'identité. Depuis 2001, les statistiques indiquent une nouvelle «rupture».
« Les jeunes ne suivent pas. L'entrée en scène d'une nouvelle génération, la "Y" - celle qui est née entre 1976 et 1990 - semble changer la donne », indique Martin Meunier (sociologue à l'Université d'Ottawa). De 2001 à 2006 le prorata total de baptêmes par naissance au Québec chute: on passe de 73,5% à 59,9%. Même chose pour le fameux «taux d'appartenance» à l'Église, qui s'était auparavant quasiment maintenu pour l'ensemble de cette population: il passe de 78,2% à 69,1%.
Antoine Robitaille, Le Devoir, les samedi 3 et dimanche 4 avril 2010
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