lundi 22 décembre 2025

Venez jouer là

 



Un article publié par le site Le Grand Soir donne un aperçu très intéressant sur la question du Venezuela. On sait que les Stazunis invoquent le prétexte du narcotrafic pour mettre ce pays sous embargo. Ils ont commencé par cibler de petits bateaux de pêche – un acte de piraterie – qu'ils accusaient de transporter de la drogue à destination de leur territoire, malgré qu'ils n'avaient pas un rayon d'action suffisant.

Puis, sans doute en guise d'escalade, ils ont commencé à arraisonner les pétroliers – un autre acte de piraterie – afin d'asphyxier le Venezuela. Et c'est justement ce que raconte l'article mentionné ci-dessus. Le trafic de drogue n'entre pas du tout dans l'équation. En fait, depuis 2018, l'économie vénézuélienne a connu une lente, mais sûre, remontée, en dépit de tous les efforts de Washington pour lui nuire. Seul recours encore possible pour saboter la reprise: le blocus.

La prudence reste tout de même de règle, à Washington. Jeudi dernier, la Russie a fait connaître son déplaisir manifeste quant au traitement infligé au Venezuela. Or, comme on sait, le président yankee a depuis longtemps été fortement influencé par Moscou.

Est-ce un effet de ce vigoureux avertissement? Toujours est-il que, en ce moment, l'armée yankee «poursuit» un pétrolier dans la mer des Caraïbes et, semble-t-il, aurait de la difficulté à l'intercepter.

On le comprend: qu'y a-t-il de plus fugace qu'un pétrolier qui joue à cache-cache?




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