On dit toujours que la foi déplace des montagnes et c'est parfois vrai. Considérons la montagne de bêtise humaine personnifiée par le président des Stazunis, M. Donul Trompe. La semaine dernière encore, il brandissait son projet de paix au Proche-Orient tel qu'il l'eût fait d'un ultimatum «à prendre ou à laisser», en intimant au Hamas de l'accepter dans les 72 heures. En cas de refus, il promettait des mesures de rétorsion sévères, comme s'il pouvait faire pire que ce qu'Israël fait depuis deux ans.
Aujourd'hui, sa véhémence enfantine apaisée, ses deux pieds reviennent sur terre. Son autoritarisme s'est déplacé vers une forme de diplomatie plus idoine. Il croit maintenant – véritable acte de foi – à une «réelle chance» de succès dans les négociations qui se sont engagées sur la base du plan de paix qu'il envisageait d'imposer unilatéralement. C'est fou comme sa connerie se dissipe vite.
Hélas, il faut croire qu'elle revient toujours.

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