mercredi 25 septembre 2024

Fait néant

 



Le CAnada a beau tapiner au sein de la francophonie, il n'est en rien un pays francophone, pas plus qu'il n'est bilingue.

Ou alors, la notion de bilinguisme, telle que promue par le père du fils de Pierre Elliott Trudeau, n'était en fait qu'une voie à sens unique. Si le francophone était tenu d'apprendre l'anglais, l'Anglais, lui ou elle, n'était nullement tenu de parler français.

Cette arrogance constitutive – pour ne pas dire constitutionnelle – n'est nulle part plus apparente que dans l'incarnation la plus récente de la fonction de gouverneur général en la personne de Marie Simon qui, après trois ans en poste et – officiellement – des leçons de français, n'arrive toujours pas à bredouiller son nom dans la langue de Molière.

Paresse ou stupidité? Compte tenu des prévarications auxquelles se sont livrés impunément des gouverneurs généraux dans le passé, j'ai tendance à exclure la stupidité. Par ailleurs, si on en juge par la nature du poste, ne devient pas gouverneur général du CAnada quiconque est un bourreau de travail. Après tout, le gouverneur général est là pour représenter mollement le monarque britannique, lequel – c'est connu – parle français.

Comme quoi, on devrait choisir ses représentants avec plus de soin.

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