Un rapport de l'Organisation des Nations unies (ONU) vient de remettre sur le tapis les récentes élections vénézuéliennes.
En effet, «un groupe de quatre experts» (qui sont-ils et en quoi sont-ils experts?) a vertement critiqué le manque de transparence relativement au traitement des résultats électoraux, en particulier le fait qu'ils n'ont pas été publiés par bureau de vote.
Il est tout de même bizarre de constater que de tels experts ne sont jamais déployés dans des pays occidentaux où les enjeux électoraux finissent par remettre le pouvoir à des gouvernements de droite, depuis le centre jusqu'à l'extrême. Si, par exemple, le récent scrutin aux législatives françaises avait donné une majorité au Ralliement national (RN), combien d'observateurs onusiens auraient été sur place pour jeter un doute sur les résultats? Probablement moins qu'aucun…
Mais la chose la plus amusante dans ce dossier est l'affirmation dudit groupe des quatre, lorsqu'il a déposé son rapport, en reconnaissant ne pas avoir «mené une mission d'observation électorale à proprement parler». Bref, du travail bâclé.
Ce qu'ils reprochent surtout au Conseil électoral national (CNE) vénézuélien c'est que, après la fin de la consultation, ce dernier ne les a pas rencontrés avant leur départ du pays. Mais pourquoi étaient-ils si pressés?
Il leur tardait peut-être d'accomplir leur mission et de remettre un rapport défavorable.
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