mercredi 30 août 2023

Ras le bol



Apparemment, la décision de Pékin de refuser les importations de produits de la mer en provenance du Japon a visé juste. On se souviendra que, la semaine dernière, Tokyo avait commencé à relâcher dans l'environnement les eaux contaminées au tritium, qui ont servi à refroidir le réacteur de la centrale de Fukushima.


Le gouvernement nippon, l'Agence internationale de l'énergie atomique et le gouvernement des États-de-quoi-j'me-mêle-Unis avaient affirmé que l'impact sur l'environnement serait négligeable. Pékin est davantage soumis au devoir de réserve.


En réponse à l'attitude prudente des Chinois, le premier ministre Fumio Kishida du Japon a mangé, devant les caméras, du poisson dont on affirme qu'il provenait de la région de Fukushima.  À lui voir la gueule – au poisson et pas au premier ministre –, a-t-on le droit d'en douter?


Devant cette mise en scène – sans doute des plus convaincantes –, la réponse des autorités chinoises ne s'est pas fait attendre. Elles ont déclaré qu'elles se trouvaient heureuses que le Japon ait trouvé un débouché pour son poisson. 



 

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